Législatives de janvier 2023

Ils sont au total, sept formations politiques en lice pour le scrutin du dimanche 8 janvier 2023. Pour la première fois depuis 2016, le parti radicalement opposé au pouvoir de Patrice Talon sera sur la ligne du départ. Cette participation, le parti Les Démocrates l’a obtenue de haute lutte. Il est allé jusqu’au bout du suspense dans un duel sans merci avec le Directeur général des impôts devant la haute juridiction. Mais une chose est de participer, une autre en est l’issue. Et c’est là où il a du pain sur la planche. Le combat n’est pas terminé, encore moins gagné d’avance. S’il est important pour chaque parti d’assurer le vote de ses militants, il l’est davantage pour Les Démocrates. Après s’être défendus becs et ongles pour avoir leur récépissé définitif, synonyme d’autorisation par la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) de participation aux prochaines échéances électorales, il doit aller jusqu’au bout et ne doit pas s’arrêter en si bon chemin. Il est d’une nécessité très capitale à chacun des partis en lice de mettre en place des brigades de sécurité des votes, le jour du scrutin. Leur rôle sera de veiller et de dissuader tout acte indélicat devant compromettre la vérité des urnes. Cela permettra aux uns et aux autres de voir clairement ce qu’il en est au décompte final au soir du 08 janvier et d’éviter une quelconque allégation de fraude. Les derniers rendez-vous électoraux sont très édifiants en matière de fraudes. Les Démocrates doivent être vigilants et savoir qu’ils sont en compétition avec des « Maradona », des « Messi » et des « Ronaldo ». Personne ne viendra après pour crier au voleur. Ce serait trop tard. Même trop bête. Tout doit se faire pour que la flamme de la démocratie béninoise soit maintenue pour le bonheur de tous et pour faire régner la paix et la quiétude au lendemain de ces élections.

Jérémia BABALAO