Une grand-mère échappe au drame de Dassa grâce à son petit-fils, bébé
Salve d’anecdotes depuis le drame apocalyptique de Dassa-Zoumé. Elles sont aussi effarantes les unes que les autres.
Salve d’anecdotes depuis le drame apocalyptique de Dassa-Zoumé. Elles sont aussi effarantes les unes que les autres. La dernière qui défraie la chronique est celle de cette grand-mère qui a échappé belle à la géhenne survenue ce dimanche 29 janvier 2023. Ceci, grâce à la maladresse d’un petit-fils, un bébé de quelques mois. La grande mère en question vivait auprès de son fils marié. Elle avait fait la réservation à la compagnie de transport Baobab de ce midi-là pour Cotonou. Seulement voilà. Au moment de se rendre à la gare routière, le ticket a disparu. Il était devenu introuvable. Ils ont tout retourné dans la maison à la recherche du fameux ticket dont ils ont fini par retrouver les débris de manière éparse. L’enfant de quelques mois en avait déjà fait son régal. Il a mangé une partie et mouillé de sa salive le reste qu’il a trituré par ses gestes innocentes. Il fallait beaucoup d’attention pour réaliser que c’était les débris du ticket qui étaient éparpillés autour de lui. Personne n’a su s’expliquer comment celui-ci a pu se retrouver à sa portée. La grand-mère, pour manifester son indignation, lui a même administré une douce fessée qui n’a pourtant pas manqué de le mettre en larmes. Elle exigea ensuite d’être remboursée pour qu’elle puisse effectuer son voyage. Ce que son fils, absent de la maison, mais entre temps informé, a fini par faire en lui prenant une autre réservation pour la soirée. Quelques heures après, les réseaux sociaux ont été envahis par la triste nouvelle. Elle réalisa que c’est le bus qu’elle devrait prendre qui était sous la furie d’une flamme vorace à Dassa-Zoumé.
Si cette grand-mère a eu la chance d’échapper à la fournaise, ça n’a pas été pareil pour cette dame. Elle autre vivait à Cotonou pendant que son mari réside dans l’Alibori où il travaille. Il était à mille lieues d’imaginer que sa femme était dans le bus incandescent. Ce n’est qu’après la publication de la liste des passagers à bord du bus qu’il s’en est rendu compte, stupéfait et abasourdi. Qu’est ce qu’elle a bien pu aller faire à Parakou à l’insu de son mari ? Une question qui ne trouvera jamais de réponse.
Alexandre COOVI