Célébration de la journée internationale du travail
Les boulangers appellent le Chef de l’Etat à revoir le prix du pain
La Coordonnatrice des départements Borgou-Alibori de l’Anapeb, Mme L’Oreal Amoussou a appelé ce lundi 1er mai à l’aide le chef de l’Etat pour revoir le prix du pain et subventionner les intrants afin de soulager les peines des promoteurs de pâtisserie et boulangerie. C’était à l’occasion des festivités rentrant dans le cadre de la célébration de la journée internationale du travail. Elle a également saisi cette occasion pour dénoncer le comportement de ses collègues indélicats qui piétinent les dispositions issues des réformes qui visent pourtant à ranimer un secteur plutôt agonisant. Dans la foulée, elle a fait le point du combat de son équipe contre ces derniers et indiqué que l’espoir est permis. Cette journée internationale du travail a été aussi pour le bureau de la coordination Borgou-Alibori de l’association nationale des propriétaires et exploitants de boulangerie et exploitants et de pâtisserie de faire le bilan desdites réformes. Ceci, pour amorcer avec plus d’engagement et d’enthousiasme, un nouveau tournant dans ce combat pour lequel chacun doit apporter du sien pour l’atteinte des objectifs, selon Mme L’Oreal Amoussou. Le Directeur départemental Borgou-Alibori du commerce et d’industrie, M. Parfait Sambiéni qui a fait violence sur lui-même pour être à cette célébration, a rassuré de transmettre les doléances à qui de droit. Il n’a pas manqué de prodiguer quelques conseils d’hygiène à son assistance.
Idem pour Eugène Assankpon qui, du haut de ses 38 ans déjà passés dans le secteur, a invité ses jeunes collègues à la discipline sans laquelle rien ne saurait être possible. Il a de même décerné un satisfecit à la Coordonnatrice pour son dynamisme. Cette activité a reçu le ferme soutien du bureau national de l’Anapeb, représentée par son secrétaire général adjoint, Mariel Glèlè.
Livreurs et vendeuses de pains étaient également à ce rendez-vous festif.
Tandis que les premiers se frottent les mains d’être revenus dans le secteur, les secondes quant à elles, boudent pour avoir vu leur profit littéralement éventré et réclament justice.
La fête s’est poursuivie tard dans la soirée avec le cliquetis des plats et fourchettes.
Alexandre COOVI