Perspectives des élections générales de 2026 au Bénin: Eugène Assankpon prône l’union des populations allogènes du Borgou 

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Des séances de concertation avec différentes couches sociales en cours
Les populations non autochtones des communes de la 8eme circonscription électorale devront se mettre ensemble pour affronter les prochaines joutes  électorales. C’est  le vœu cher à l’opérateur économique et homme politique Eugène Assankpon. Pour lui, ces peuples non autochtones ont le devoir de se reunifier afin de tirer leur epingle du jeu. Si plusieurs initiatives du genre ont échoué depuis des décennies, notamment avec la communauté Fon à Parakou, il faut repenser les stratégies et mieux s’organiser. L’ancien conseiller municipal de Parakou a donc pour réussir sa mission, pris son bâton de pélerin pour rencontrer plusieurs couches sociales de ces communautés. Les élus locaux, les cadres et personnes ressources, les femmes, les jeunes et autres sont ceux avec qui Eugène Assankpon échangent sur son projet. Globalement, le message est bien perçu de la part de ses interlocuteurs. C’est même avec allégresse que l’initiative est accueillie.  » Avec la réforme du système partisan qui exige l’appartenance aux partis politiques pour participer aux élections, il est impérieux que nous nous mettions ensemble. Que nous choisissions un parrain dans un parti politique donné. Nous pourrons avoir un contrat clair avec notre formation politique en exigeant un minimum. Ce qui nous éviterait de jouer les seconds rôles ». Eugène Assankpon a donc souhaité que des propositions concrètes soient recensées afin de les analyser au cours d’un atelier de validation dans les jours à venir. Les invités aux séances ont loué l’initiative et ont,  exemple à l’appui,  démontré leurs forces politiques dans leurs milieux. Ils ont cité pour preuve les résultats des dernières législatives dans la 8eme et à Parakou précisément où ni l’UP le Renouveau, ni le Bloc Républicain ne pouvait véritablement sortir d’affaires sans le vote des allogènes. Et pourtant, leurs représentants ont été positionnés sur les listes à des places non avantageuses. « Les quartiers Allaga, Kpérou-Guerra, Ganon, Titirou, Banikanni et autres où nous concentrés ces populations allogènes sont moins assainis. Et ceci, faute de parrain politique, sincère et capable de défendre leurs intérêts », a reconnu une élue locale qui encourage l’initiative du Président Eugene Assankpon qui pense se faire entourer les jours à venir d’autres leaders des communautés allogènes dans une nouvelle alliance pour 2026.
Cresus SANNI.
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